Le vieillissement cutané entraîne de nombreuses conséquences sur l’aspect et la structure du visage. Ainsi, les proportions de la face se modifient, et le visage perd peu à peu son aspect rebondi. Parmi les zones touchées, on pense bien évidemment aux pommettes. À la vingtaine, elles sont hautes et pleines. À la quarantaine, elles sont déjà moins saillantes. Pour mieux comprendre cette perte de relief et surtout, découvrir quelles sont les alternatives pour rehausser ses pommettes, voici quelques pistes de réflexion.
Le pourquoi des pommettes saillantes
La pommette est la partie saillante située en haut de la joue et sous l’angle extérieur de l’œil.
Les pommettes saillantes relèvent essentiellement du type d’ossature dont on est naturellement doté : plus la structure (l’os malaire ou zygomatique) est proéminente, plus la pommette semble haute et la peau tendue. Mais l’aspect pulpeux et rebondi des pommettes est également dû à :
- La présence de graisse sous-cutanée, au niveau de la partie latérale du compartiment graisseux infra-orbitaire.
- La teneur naturelle de la peau en fibres élastiques. Le collagène contribue à la résistance et la fermeté de la peau, tandis que l’élastine lui confère élasticité et souplesse.
- La tonicité des muscles peauciers, et particulièrement celle du muscle grand zygomatique, qui permet l’expression du sourire (avec remontée des pommettes).
À préciser par ailleurs que les pommettes saillantes sont avant tout une histoire de génétique. Ainsi, certaines ethnies, à l’instar des populations slaves et asiatiques, sont naturellement dotées de pommettes hautes et proéminentes, qui confèrent à leur visage caractère, structure et air juvénile.
À quoi est dû l’affaissement ou l’aplatissement des pommettes ?
Foncièrement, les pommettes ne s’affaissent pas vraiment, puisque leur caractère saillant est essentiellement dû à la structure osseuse du visage. Néanmoins, certains facteurs peuvent contribuer à un « aplatissement » de la zone des pommettes, et sont principalement causés par l’âge.
Ainsi :
- Le vieillissement entraîne une dégradation des fibres élastiques cutanées, tant en qualité qu’en nombre. Ce phénomène entraîne non seulement une perte de volume (pommettes moins pleines), mais également une perte de densité (peau plus fine, qui tend à s’affaisser). Le visage est donc moins rebondi et la peau a tendance à pendre (phénomène de ptôse cutanée).
- L’âge entraîne également une redistribution de la graisse sous-cutanée. Par exemple le coussinet graisseux malaire, qui donne son aspect charnu à la pommette, tend à glisser vers le bas. Soit il migre au niveau de l’œil, donnant naissance aux poches palpébrales, soit il vient appuyer contre le pli naso-génien et augmente ainsi le caractère creusé de cette ride. Ce phénomène modifie énormément les volumes du visage.
- Mais ce n’est pas tout. Parmi les autres réjouissances de l’âge, la perte de densité osseuse. Le squelette-même du visage se transforme : les orbites s’élargissent, tandis que les os zygomatiques s’aplatissent. C’est la raison pour laquelle on observe chez les gens âgés des orbites plus saillantes, et des pommettes de plus en plus plates.
- Enfin, le vieillissement est inéluctablement synonyme de sarcopénie. La fonte musculaire concerne l’ensemble du corps, visage compris. Les muscles peauciers perdent dont en densité, au fil des ans. C’est le cas du muscle grand zygomatique, qui part de l’os malaire pour descendre jusqu’à la commissure des lèvres.
C’est donc la conjonction de ces quatre facteurs qui fait que les pommettes ont tendance à s’affaisser et à s’aplatir. Une perte de volume qui donne forcément au visage un aspect moins jeune, moins frais et moins pulpeux.
Comment conserver des pommettes pleines ?
Actuellement, le massage du visage a le vent en poupe. Mais au-delà d’une mode, le massage facial a de réelles vertus esthétiques : il relaxe les muscles faciaux, il relance la microcirculation et ainsi, il tonifie la peau. Aussi, pour conserver des pommettes rebondies, on conseille de s’adonner régulièrement (pour ne pas dire quotidiennement !) au massage. Il peut tout à fait se réaliser avec les mains, mais l’utilisation d’accessoires vient accentuer l’efficacité des manœuvres.
On pense bien évidemment au massage Gua Sha, qui consiste à stimuler le flux lymphatique facial. Ce dernier se réalise à l’aide d’un Gua Sha dont la coupe est adaptée aux contours du visage. À ce titre, sachez que notre Gua Sha de jade a été conçu à cet effet : ses différentes tranches, savamment polies, ont été sculptées pour épouser parfaitement les différentes courbes du visage. Ainsi son utilisation permet de redessiner les pommettes.
Quels effets à escompter ?
- Le massage avec notre Gua Sha permet de drainer le flux lymphatique vers les ganglions encadrant le visage. La peau est peu à peu détoxifiée et désengorgée. Adieu joues bouffies, bonjour pommettes redéfinies !
- Par ailleurs, en activant la microcirculation faciale, le renouvellement cellulaire cutané est boosté. La production de collagène est relancée, ainsi les pommettes retrouvent de leur aspect rebondi.
- Enfin, l’utilisation régulière de notre Gua Sha permet de tonifier les muscles peauciers. En stimulant le muscle grand zygomatique, on redessine les volumes du visage, avec à la clef des pommettes plus saillantes et toniques.
À préciser enfin que le massage au Gua Sha doit être réalisé sur une peau préalablement enduite d’un corps gras, qui facilitera les manœuvres de lissage. Vous pouvez par exemple opter pour notre Huile de Massage Visage : sa texture fine et fluide est parfaitement adaptée à l’utilisation d’accessoires comme le Gua Sha.
2- Les solutions esthétiques
Les actes de médecine et chirurgie esthétique pour rehausser ou redonner du galbe aux pommettes sont de plus en plus demandés. En effet le vieillissement naturel entraine une perte de volume à ce niveau – les pommettes hautes et rebondies donnant naturellement au visage un air juvénile, en pleine santé. Il existe donc différents types d’intervention pour rectifier le volume des pommettes :
- Les « classiques » injections d’acide hyaluronique, pour repulper la zone du visage. Elles doivent bien entendu être réalisées en cabinet médical (médecine esthétique, dermatologie). Elles sont rapides, ne nécessitent pas d’anesthésie (éventuellement l’application locale d’une crème anesthésiante), et sont relativement durables (entre 9 et 18 mois).
- Le lipofilling des pommettes est également une option. Il s’agit de prélever un peu de graisse dans une zone excédentaire et de la réinjecter au niveau du coussinet graisseux malaire, pour créer du relief. L’intervention se réalise sous anesthésie locale.
- Ensuite, on peut envisager un acte de chirurgie un peu plus « lourd ». Ainsi le lifting concentrique malaire a pour but de corriger différents aspects du vieillissement du visage, en repositionnant les volumes affaissés : paupières inférieures, creux des cernes, pommettes et vallée des larmes.
- Autre chirurgie envisageable : les implants de pommettes. Il s’agit d’insérer des implants au niveau des pommettes, au raz de l’os malaire, pour redonner à la zone du relief. La principale difficulté de l’intervention réside dans le fait de placer symétriquement les implants de part et d’autre du visage. Elle n’est pas dénuée de risque d’infection, car chaque implant est placé par la bouche (incision buccale pour éviter toute cicatrice sur le visage et préserver les nerfs faciaux). L’opération chirurgicale dure environ une heure.
Enfin, en parallèle, certains chirurgiens plasticiens recommandent un travail sur les joues, pour accentuer le creux jugal et ainsi, le relief des pommettes. La bichectomie, ou ablation des boules de Bichat, est une intervention chirurgicale qui permet d’affiner le visage. Elle consiste à retirer des petits amas graisseux situés dans l’épaisseur des joues (les fameuses boules de Bichat), pour en modifier les courbes et faire ressortir les pommettes. L’opération se réalise sous anesthésie locale et dure environ 30 minutes, temps de retirer les boules de Bichat après incision dans la muqueuse buccale