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Tout savoir sur l’acné hormonale

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acné hormonale

Si vous pensez que présenter de l’acné à un âge avancé est une étrangeté et que vous êtes la seule à en souffrir, détrompez-vous ! Selon les statistiques, 70% des femmes seraient confrontées, au moins une fois dans leur vie, à une acné hormonale. Pour tout savoir sur ce type d’acné bien particulier et surtout, trouver des moyens efficaces de l’endiguer, voici quelques pistes.

Qu’est-ce que l’acné ?

1- Définition et explication

Il s’agit d’une maladie dermatologique courante, inflammatoire, qui touche environ 5 à 6 millions de personnes en France. Elle touche principalement les adolescents (on parle alors d’acné juvénile), mais certains adultes ne sont pas épargnés. D’ailleurs on répertorie de plus en plus de cas chez l’adulte (25% des cas totaux environ), avec une prévalence chez les femmes (contrairement à l’acné juvénile, bien plus présente chez les garçons).

Elle affecte le système pilosébacé –follicule pileux (la « naissance » du poil), tige pilaire (le poil, à proprement parler) et glande sébacée (glande sous-cutanée, responsable de la sécrétion du sébum). L’acné est en fait le résultat de plusieurs phénomènes concomitants :

  • Une hypersécrétion de sébum
  • Une anomalie au niveau de la kératinisation (souvent, une surproduction de kératine par les kératinocytes)
  • L’action de Cutibacterium acnes, une bactérie naturellement présente dans le sébum cutané

Mais que se passe-t-il exactement ? À chaque follicule pileux est associée une glande sébacée. Le sébum, plutôt fluide,  s’écoule naturellement par le canal pilaire, pour lubrifier la peau et le poil. Dans le cas de l’hyperséborrhée, en plus d’être excédentaire, le sébum est beaucoup plus épais. Il a donc tendance à boucher les pores. À ce phénomène, s’ajoute bien souvent une hyperkératinisation, avec surplus de cellules mortes à la clef. Cette accumulation de sébum, de kératine et de cellules mortes s’agglutine alors, jusqu’à boucher les pores. Toutes les conditions sont propices pour l’apparition de kystes. Mais un facteur vient créer la véritable inflammation typique de l’acné : la prolifération anormale de la bactérie Cutibacterium acnes sur la peau, gorgée de sébum.

2- Manifestations

L’acné, selon son degré de gravité, se traduit par différentes lésions cutanées. On les répertorie ainsi :

  • Les comédons: ils sont le résultat de l’accumulation de sébum et de cellules mortes au niveau du follicule pilosébacé et du canal pilaire. Ils peuvent être ouverts (les points noirs) ou fermés (les boutons blancs, sans rougeur).
  • Les papules: il s’agit ni plus ni moins de ce que l’on nomme les boutons, avec ou sans collection purulente, mais en tout cas siège d’une inflammation.
  • Les pustules: des papules infectées.
  • Les kystes: il s’agit de pustules situées dans les couches profondes de la peau, la plupart du temps douloureux.
  • Les nodules: très similaires aux kystes, sans collection purulente, siège d’une infection. Ils sont responsables des cicatrices d’acné (après rupture). Ils traduisent une acné sévère.

L’acné surgit traditionnellement sur le visage, particulièrement au niveau de la zone T. En effet la zone médiane (front, nez, menton) est plus densément dotée en glandes sébacées. Au demeurant l’acné peut également toucher d’autres zones du visage (joues, tempes), mais aussi le cou, le décolleté, les épaules. Dans les cas les plus sévères, elle peut se propager sur le dos, le torse, les fesses…

Qu’en est-il de l’acné hormonale ?

L’acné hormonale de la femme adulte est sensiblement différente de l’acné juvénile classique, dans le sens où elle est souvent fluctuante, au gré des variations hormonales. Mais il y a presque toujours un facteur endocrinien dans la survenue de l’acné, puisque certaines hormones ont naturellement tendance à booster la sécrétion sébacée. 

1- Cas de l’hyperandrogénie

On pense bien évidemment aux hormones androgènes, que même les femmes secrètent (en plus petites quantités que les hommes, bien évidemment) : la DHEA, la Delta4 androstènedione, et la testostérone. Ces  hormones sont impliquées dans la fonction reproductive et dans le développement musculaire. Elles sont fabriquées au niveau des ovaires, des glandes surrénales, du foie et du tissu adipeux. Dans le cas de l’hyperandrogénie, l’acné hormonale de la femme est principalement due à :

  • Une production excessive d’androgènes, ponctuellement ou de manière chronique ou
  • Une sensibilité excessive aux androgènes (cause enzymatique).

À préciser que le syndrome des ovaires micro- polykystiques (SOPK) est la forme la plus fréquente d’hyperandrogénie et qu’il touche environ 10% des femmes.

2- Cycle menstruel

On pense également aux fluctuations hormonales découlant du cycle menstruel. En début de cycle (du 1e au 14e jour), le taux d’œstrogènes est supérieur au taux de progestérone. La peau est belle, bien hydratée, et présente peu d’imperfections. Mais lors de la seconde partie du cycle (du 14e au 28e jour), la quantité de progestérone bondit, si bien que la sécrétion de sébum est stimulée. La plus grande propension à l’acné hormonale se situe une semaine avant les règles : les hormones sexuelles féminines sont au plus bas, ainsi le taux d’hormones androgènes est plus élevé, dopant plus encore la séborrhée. C’est la raison pour laquelle l’acné hormonale est décrite comme un symptôme classique du syndrome prémenstruel. À préciser enfin : l’acné hormonale se traduit alors par la survenue de comédons au niveau du bas du visage – typiquement le menton, la ligne des mâchoires et le cou.

Prévention et traitement de l’acné hormonale

Dans le cas d’une hyperandrogénie clinique, se manifestant par une symptomatologie associée à l’acné (hirsutisme, troubles du cycle menstruel, alopécie, signes de virilisation…), une consultation médicale est à envisager.  Le médecin déterminera l’étiologie (SOPK, tumeur, origine médicamenteuse, ménopause…) et envisagera un traitement.

Dans le cas d’acné hormonale engendrée par des fluctuations hormonales « normales », on peut envisager la mise en place de mesures hygiéno-diététiques, associées à une routine de soin adéquate.

1- Routine visage

La première manière de prévenir (ou traiter) l’acné hormonale est sans nul doute de prendre soin de sa peau. Mais attention, pas n’importe comment ! Il faut absolument éviter les produits trop asséchants ou astringents, qui risquent de fragiliser l’équilibre cutané. Réguler la sécrétion de sébum ne signifie pas décaper sa peau !

La routine adéquate impliquera :

  • Un nettoyage minutieux, au quotidien, sans qu’il soit agressif pour la peau, déjà fragilisée. Il doit être réalisé en plusieurs étapes : démaquillage et nettoyage le soir, nettoyage le matin, et nettoyage profond une fois par semaine. Pour le réaliser, on pense bien évidemment à notre trio spécial « peaux à imperfections » : notre Eau Micellaire, qui libère la peau des impuretés et du maquillage, sans altérer la barrière hydrolipidique ; notre Gel Nettoyant Apaisant au bambou et à l’Aloe Vera, qui nettoie la peau en profondeur, sans l’assécher ; notre Gommage Purifiant au charbon végétal, qui désincruste les pores et régule la sécrétion sébacée, au fil des semaines.
  • Une hydratation de son visage, avec un soin « intelligent ». Souffrir d’acné hormonale, et, plus généralement, d’imperfections, ne veut pas dire qu’il faille priver sa peau d’hydratation. Au contraire, en zappant cette étape, la peau cherchera encore plus à se protéger et secrétera davantage de sébum. C’est exactement ce que l’on souhaite éviter ! Notre Soin S.O.S Imperfections est destiné à l’hydratation et aux soins des peaux à problèmes : l’alliance de l’Arbre à Thé, du zinc et de l’acide succinique permet d’apaiser l’inflammation typique de l’acné hormonale, de purifier en profondeur la peau et de limiter le phénomène d’obstruction des pores.
  • Des massages détoxifiants, pour limiter l’accumulation de toxines sous-cutanées. On pense bien évidemment à des manœuvres de drainage lymphatique du visage, qui permettent de limiter la stase lymphatique. La lymphe, en stagnant dans les tissus, risque d’aggraver l’acné hormonale, puisqu’elle ne draine plus les déchets vers les ganglions lymphatiques. En stimulant délicatement son flux, on rétablit la détoxification du derme. À ce titre, pensez au massage au Gua Sha, ce petit accessoire qui permet d’effectuer facilement un drainage lymphatique du visage. Il s’utilise avec une huile fluide, comme notre Huile de Massage Visage.  

2- Routine alimentation

Il est aujourd’hui prouvé que certains aliments, en exacerbant l’inflammation dans l’organisme, peuvent aggraver l’acné. Et c’est aussi valable pour l’acné hormonale. Aussi, pour prévenir ou apaiser le phénomène, il est vivement conseillé de se pencher sur le contenu de son assiette et de consommer des aliments riches en :

  • Vitamine A, puisqu’elle contribue à la bonne santé des muqueuses, et est naturellement anti-acné. On la trouve dans le jaune d’œuf, le foie, certains produits laitiers.
  • Provitamine A, qui est le précurseur de la vitamine A, et procure donc à la peau les mêmes bienfaits. On la trouve dans les végétaux colorés, qu’ils soient orange (courge, melon, carotte), rouge (tomate, chou rouge, pastèque), bleu (cassis, myrtille) ou vert (épinard, salade).
  • Vitamines du groupe B (B5, B6 et B8), qui apaisent naturellement les états inflammatoires et les affections cutanées. On les trouve dans les abats, la volaille, les légumineuses et les céréales complètes.
  • Vitamine C, qui est antioxydante. On la trouve dans les agrumes, les baies, le kiwi, les herbes fraiches ou encore le poivron.
  • Sélénium et zinc, deux oligo-éléments anti-inflammatoires et cicatrisants. On en trouve dans les produits de la mer, le cacao, le germe de blé, l’ail, les oléagineuses (cajou, pécan).

À préciser enfin que certains aliments risquent d’amplifier l’acné hormonale. On pense bien évidemment à tous les aliments transformés, qui boostent la glycation et accentuent l’inflammation, au sucre, qui stimule la sécrétion d’hormones androgènes, et aux produits laitiers non-fermentés (comme le lait), qui ont aussi un impact endocrinien.

3- Point pilule contraceptive

On dit souvent que la pilule contraceptive a pour avantage de calmer l’acné hormonale. Par définition, toutes les pilules neutralisent la sécrétion d’hormones androgènes par les ovaires. Elles ont donc toutes un « pouvoir anti-acné ». Pour autant, le choix de la pilule contraceptive à toute son importance.

  • Lorsqu’on a des règles très abondantes et douloureuses, avec poitrine qui gonfle, on a naturellement un profil œstrogénique. Une pilule à climat progestatif sera plus adaptée.
  • Lorsqu’on est naturellement sujette à l’acné hormonale, et dotée d’une peau mixte à grasse, on bénéficiera davantage d’une pilule à climat œstrogénique.
  • En outre, les pilules de 1e et 2e générations misent sur un progestatif dérivé de la testostérone. Elles permettent certes de soulager certains des désagréments des règles (tension dans les seins, jambes lourdes, pertes abondantes), mais risquent de favoriser les poussées d’acné hormonale chez les femmes déjà sujettes aux problèmes de peau.
  • Enfin, les pilules de 3e et 4e générations, à climat œstrogénique, limitent le risque d’acné hormonale. Elles exposent néanmoins à un risque accru de thrombose.

Seul un point avec votre gynécologue peut permettre de déterminer la pilule qui vous est la plus adaptée. La réduction de l’acné est certes un critère de choix, mais en rien il ne doit être le seul.

4- Hygiène de vie

Pour limiter le risque de développer une acné hormonale, il est également important d’adopter une hygiène de vie saine. Certains facteurs peuvent en effet accentuer son apparition :

  • Le stress, qui entraîne une hausse de la sécrétion d’hormones cortico-surrénaliennes : le cortisol, qui a pour effet indésirable de fragiliser la peau, mais aussi les hormones androgènes, qui boostent la sécrétion de sébum et aggravent donc l’acné.
  • Le soleil, qui assèche et épaissit la couche supérieure de l’épiderme. Dans un premier temps, l’acné hormonale semblera améliorée. Mais attention à l’effet rebond : production séborrhéique redoublant, nombre accru de cellules mortes, couche cornée épaisse… et acné amplifiée.
  • La pollution, qui agresse la peau et stimule donc sa réponse : du sébum, toujours plus de sébum !

5- Méthodes naturelles

Peut-être êtes-vous sujette à l’acné hormonale, et souhaitez la traiter par des moyens naturels ? Parfois, les médecines douces améliorent sensiblement la situation. Vous disposez de différentes alternatives :

  • L’homéopathie: il est toujours difficile de faire de généralités concernant l’homéopathie, qui est une approche holistique. Au demeurant, certaines réponses reviennent souvent dans les protocoles homéopathiques des soins de l’acné. 3 granules de Selenium 5 CH matin et soir permettent de traiter l’excès de sébum. L’acné hormonale bénéficiera particulièrement d’une prise de Natrum Mur 15 CH en alternance avec une dose de Tuberculinum Residuum 8 CH, une fois par semaine. Enfin, la prise quotidienne d’Antimonium Tartaricum 4 CH permet d’optimiser le traitement et d’éviter les possibles cicatrices.
  • La phytothérapie: autre thérapeutique naturelle, qui peut représenter un véritable coup de pouce contre l’acné hormonale. Mais il s’agit bien entendu d’utiliser les bonnes plantes. Les plus efficaces : la racine de bardane, qui régule la production de sébum ; la pensée sauvage, riche en tanins astringents, le houblon et l’ortie, pour leur action anti-androgénique, ou encore la sauge et le trèfle rouge, pour leur effet œstrogène-like. À ce titre, pensez à nos Gélules S.O.S Imperfections : leur composition 100% naturelle (bardane, ortie et pensée sauvage) agit sur les différentes constituantes de l’acné hormonale. Des cures régulières permettent de retrouver une peau plus saine, mieux équilibrée.
  • Les huiles essentielles: dernière méthode naturelle évoquée ici, mais qui peut se montrer très efficace sur l’acné hormonales. Certaines HE sont en effet réputées pour leur effet anti-imperfections. On pense bien entendu aux huiles essentielles d’Arbre à Thé, d’eucalyptus radié, de baies de linaloe ou de baume de copahu, connues pour leurs effets antibactérien, anti-inflammatoire et antiseptique. Elles conviennent particulièrement au traitement local des lésions d’acné hormonale. Elles peuvent donc entrer dans la composition d’une huile traitante maison. On prendra soin de choisir une huile végétale naturelle non comédogène, comme le jojoba ou la noisette (anti-acné).
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